Le Globe and Mail rapporte ainsi que quatre employés de la TD ont été suspendus voici deux mois pour des impropriétées alléguées ; trois personnes à New York et une au Canada sont ainsi soupçonnées d’avoir distribué un courriel faisant état de rumeur sur le titre d’une société d’exploration pétrolière.
La Banque a confirmé au quotidien torontois avoir ouvert une enquête interne sur la question. Ce serait TD qui aurait contacté les régulateurs aux Etats-Unis.
Pour l’essentiel, l’infraction présumée aurait consisté à avoir divulgué de l’information concernant une société canadienne pour laquelle la TD agissait à titre de conseiller au financement.
Un employé de la TD aurait alors fait circuler un courriel à ses collègues américains relatant certaines rumeurs au sujet de la société. Ce courriel aurait ensuite été envoyé à certains clients institutionnels de TD Valeurs mobilières aux États-Unis.
Personne n’a été acccusé de quoi que ce soit jusqu’ici. Aucune information ne permet de déterminer s’il y a eu, dans les faits, délit d’initié.
Chez l’Oncle Sam cependant, faire circuler des rumeurs peut mener à des accusations de la part des régulateurs. Les sociétés publiques ont ainsi instauré des systèmes de surveillance électronique qui identifie les courriels portant la mention « rimeurs », une exigence des régulateurs qui veulent endiguer la propagation de rumeurs.