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La Banque Laurentienne dépasse les attentes au troisième trimestre terminé le 31 juillet. La banque régionale québécoise a vu ses profits augmenter de 3% à 30 millions.
En excluant les coûts d’intégration de la Fiducie AGF et des sociétés MRS, le bénéfice aurait crû de 21 % à 35 millions. Cela représente un bénéfice par action de 1,27 $. Les analystes interrogés par Bloomberg anticipaient un profit par action de 1,24 $.
Les revenus, pour leur part, progressent de 4 % à 193,8 millions. Les analystes anticipaient plutôt des revenus de 198 millions.
La banque régionale continue de sentir les pressions des faibles taux d’intérêt sur son portefeuille de prêts. Ses prêts ont crû de 8 % par rapport à la même période l’an dernier. Les revenus d’intérêt, cependant, ont peu bougé, passant de 129,4 millions $ à 129,7 millions $. Les marges d’intérêt ont reculé de 17 points de base pour atteindre 1,66 %.
« Nous avons une fois de plus continué d'accroître la rentabilité de base de la Banque dans un contexte difficile, commente le pdg Réjean Robitaille. Dans un contexte d'incertitude économique persistant et de faiblesse sans précédent des taux d'intérêt, nous tirons parti des possibilités stratégiques, comme l'acquisition des sociétés MRS, pour favoriser la croissance soutenue des revenus et continuons de nous concentrer sur la gestion rigoureuse des dépenses. »
Les provisions pour pertes sur prêts ont diminué de moitié (49 %) à 7,5 millions. « Ce niveau très bas des pertes reflète les excellentes conditions du crédit au Canada, la qualité des portefeuilles de prêts de la Banque et les améliorations marquées dans les portefeuilles commerciaux d'un exercice à l'autre », peut-on lire dans le communiqué.
La Laurentienne maintient le cap sur ses objectifs financiers. Pour les trois premiers trimestres, les revenus ont progressé de 5 %. La société vise une croissance supérieure à 5 %. Elle vise un rendement sur les capitaux propres d’entre 11 % et 13,5 %. Depuis le début de l’exercice, le rendement est de 12,5 %.
