Par action, le bénéfice est de 81 cents, en baisse de 20 cents par rapport à 1,01 dollar dévoilé à la même période l’an dernier.
Les revenus s’établissent à 5,07 milliards de dollars, une baisse de 10 % par rapport aux 5,6 milliards déclarés l’an dernier.
La banque attribue en bonne partie cette baisse à la détérioration continue des marchés financiers mondiaux et à la hausse de ses provisions pour pertes sur créances.
Notamment, la conjoncture des marchés a entraîné des réductions de valeur de 605 millions $ (257 millions $ après impôts et écritures de compensation) dans le secteur Marchés des capitaux, de 244 millions $ (168 millions $ après impôts) dans le secteur Services bancaires internationaux et de 154 millions $ (107 millions $ après impôts) dans le secteur Services de soutien généraux.
Ces facteurs ont été neutralisés en partie par la croissance des revenus tirés de certaines activités de négociation de titres à revenu fixe et opérations de change.
Sur l’année
Pour l'exercice terminé le 31 octobre 2008, la Banque Royale rapporte un bénéfice net de 4,6 milliards de dollars, en baisse de 937 millions, ou 17%, par rapport aux 5,5 milliards de l'exercice précédent.
«L'extrême volatilité des marchés financiers et le repli de l'économie
mondiale ont posé des défis pour les banques à l'échelle mondiale. Bien que
nous n'ayons pas pu nous soustraire aux conditions difficiles du marché, nous avons pu composer avec ces perturbations grâce à notre stratégie disciplinée, à notre gestion rigoureuse des risques, à notre solide bilan et à nos activités diversifiées», a affirmé Gordon M. Nixon, président et chef de la direction.
Autres détails à venir…