TSO3 se sépare de 3M, l'action chute de 25%

Publié le 02/08/2012 à 16:51, mis à jour le 02/08/2012 à 17:56

TSO3 se sépare de 3M, l'action chute de 25%

Publié le 02/08/2012 à 16:51, mis à jour le 02/08/2012 à 17:56

Par Stéphane Rolland

Photo:Bloomberg

Le marché a puni TSO3 qui a mis fin à une entente avec son partenaire commercial 3M. Le fabricant d’instruments médicaux de stérilisation de Québec croit pouvoir conclure une entente plus avantageuse avec un autre partenaire.

L’entente avec 3M ne permettait pas de développer le plein potentiel de ventes de l’entreprise dans les marchés européens et canadiens, explique Caroline Côté, directrice, Relations d’affaires et aux investisseurs, de l’entreprise fondée en 1998. « Notre décision est due au faible volume de vente.»

Rappelons que 3M était le seul distributeur de la deuxième génération de l’appareil de stérilisation à l’ozone, l’Optrez 125 Z. Le produit de deuxième génération a reçu les approbations réglementaires pour l’Union européenne et le Canada. L’entreprise attend toujours une approbation aux États-Unis.

L’attente d’une approbation chez nos voisins du sud compliquait le travail de la multinationale du Minnesota, ce qui entraînait des répercussions sur les ventes de son client québécois. « 3M n’a pas le droit d’imposer des achats à ses filiales, explique Mme Côté. Les filiales hésitaient à acheter un produit que la maison-mère n’achetait pas puisqu’il n’était pas en vente dans le marché américain. Nous ne voulions pas souffrir de ça. »

À la recherche d'un nouveau partenaire

En vertu de leur entente signée en 2009, 3M ou TSO3 pouvait mettre fin à l’accord si le produit n’était pas approuvé par la Food and Drug Administartion (FDA), l’équivalent américain de Santé Canada, 24 mois après l’entente. C’est ce que TSO3 a décidé de faire. L’entreprise espère conclure une nouvelle entente où seraient inscrits des objectifs de ventes.

TSO3 a tenté de renégocier l’entente avec 3M, mais les deux partis ne sont pas parvenus à harmoniser leur position, selon la version racontée par l’entreprise de Québec dans son communiqué.

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