L'association estime que si le Canada cédait aux demandes de l'Union européenne, ce sont les consommateurs et les contribuables, en bout de ligne, qui paieraient plus cher collectivement pour leurs médicaments.
"Si les médicaments génériques étaient disponibles plus rapidement, les gouvernements, et particulièrement les gouvernements qui ont des assurances médicaments au Canada, paieraient moins cher leurs médicaments et pour une période plus longue", fait valoir M. Dupré.
Actuellement, note-t-il, la durée des brevets est de 20 ans au Canada, ce qui inclut une période de développement du médicament et une période d'exclusivité de marché.
L'association affirme que si le Canada acceptait la demande touchant l'allongement du brevet de cinq ans, le Canada "offrirait la plus longue protection structurelle pour les médicaments innovateurs de tous les pays du monde".