Y a-t-il un avenir pour le fer de la Fosse du Labrador?


Édition du 06 Décembre 2014

Y a-t-il un avenir pour le fer de la Fosse du Labrador?


Édition du 06 Décembre 2014

Par Suzanne Dansereau
L'enjeu pour les juniors canadiennes est donc de tenir bon d'ici 2017-2018. Et de convaincre les Chinois qu'ils ont intérêt à investir dans la Fosse pour diversifier leur approvisionnement, dit Allen Palmiere, président de la minière Adriana, promoteur du projet de fer du lac Otelnuk.

Son projet, tout comme ceux de KéMag et LabMag de New Millenium, n'est pas pour demain matin, selon les analystes. Trop loin, trop cher (il s'agit d'un gros projet). Quant à KéMag et LabMag, ils ont besoin d'un partenaire supplémentaire.

Autre problème : la logistique. New Millenium doit livrer six millions de tonnes par année (Mt/a) de fer à enfournement direct (direct shipping ore, ou DSO, dans le langage minier) aux aciéries européennes de Tata Steel. Sauf que l'entreprise paie cher pour le rail et le chargement sur de petits navires. En attendant que soit réglée l'impasse entre le Port de Sept-Îles et la minière américaine Cliffs Natural Resources au sujet de l'accès au quai multi-usager qui accueillera de plus gros bateaux, New Millenium doit passer par IOC qui lui présente une facture salée, explique son président, Robert Patzelt.

La logistique représente jusqu'à 30 % du coût total d'un projet minier. Et c'est là que le gouvernement du Québec peut aider, disent les minières - en facilitant une baisse des coûts.

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