Une grande banque française n'est plus impliquée dans GNL Québec

Publié le 08/07/2021 à 16:55

Une grande banque française n'est plus impliquée dans GNL Québec

Publié le 08/07/2021 à 16:55

Par La Presse Canadienne

(Photo: 123RF)

La grande banque française Société Générale n’est plus impliquée dans le projet GNL Québec de liquéfaction de gaz naturel à Saguenay.

GNL Québec a indiqué jeudi avoir mis fin « dans les dernières semaines » à sa relation avec la Société Générale.

Le président de GNL Québec, Tony Le Verger, a soutenu par communiqué qu’il était « courant pour les entreprises d’infrastructure de changer de conseiller lors des phases de pré-construction d’un projet en développement ».

Exprimant leur satisfaction, de nombreux groupes environnementaux ont dit voir dans cette nouvelle le « scepticisme croissant des investisseurs à l’égard des projets axés sur les énergies fossiles ».

Le vaste chantier de GNL Québec prévoit l’érection d’un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) sur les bords du Saguenay, pour acheminer le gaz par bateau pour l’exportation. Il est assorti de la construction d’un gazoduc de 750 km transportant du gaz naturel de l’Ouest, à partir de l’Ontario, pour alimenter l’usine.

Le rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) publié en mars concluait que les risques associés à ce projet de 10 milliards $ surpassaient largement ses avantages.

De multiples organisations, dont la Coalition Fjord, Greenpeace, Nature Québec, la Fondation David Suzuki, Équiterre, la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec), le Regroupement vigilance hydrocarbures Québec, Eau Secours, la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social - CEVES ont affirmé dans un communiqué conjoint se réjouir d’apprendre le retrait officiel de la Société Générale du projet GNL Québec.

Pour les groupes qui s’opposent au projet, « la Société Générale quitte le navire avant le naufrage ».

Le gouvernement du Québec devrait rendre sa décision, à savoir s’il autorise ou non ce projet controversé, au plus tard à la fin de l’été.

Le mois dernier, le gouvernement Legault disait non aux groupes écologistes qui demandaient la divulgation de tous les avis des ministères et organismes touchant GNL Québec.

En entrevue avec La Presse canadienne, le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, faisait valoir qu’il y avait encore des échanges avec le promoteur et des compléments d’information à fournir.

Tout sera rendu public lorsque « le dossier sera complété », avait déclaré le ministre.

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