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Shell Canada transformera sa raffinerie de Montréal-Est en un terminal qui lui permettra de recevoir des essences et des carburants diesels et aviation.
Après avoir envisagé différentes options, Shell constate conclu que sa raffinerie, d'une capacité de 130 000 barils par jour, ne figurait plus dans sa stratégie à long terme. Celle-ci était entrée en service il y a 75 ans.
"C'est une décision difficile qui a été prise après mûre réflexion. Nous sommes conscients de son impact sur les employés et sur leurs familles, et nous nous engageons à leur apporter un soutien tout au long du processus", déclare Christian Houle, directeur général de la raffinerie de Shell à Montréal-Est. "Une des options, c'était de la vendre et nous n'avons aucune offre formelle", indique Christian Houle.
La transformation se fera au cours de la prochaine année. Le nouveau terminal devrait permettre d'importer la même quantité de produits que celui que celle qui sortait de la raffinerie de Montréal-Est, assure M. Houle.
Le président du syndicat représentant les 500 employés de la raffinerie, Jean-Claude Rocheleau, a indiqué à La Presse Canadienne, aujourd'hui, peu après une rencontre avec l'employeur, que cette décision est l'équivalent d'une "fermeture".
Le président de la section 121 du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP) a indiqué que le processus devrait s'amorcer lundi et que, d'ici à un an, seulement une trentaine d'employés travailleraient au terminal.
M. Rocheleau ignore pour l'instant si les employés touchés par cette décision seront transférés, s'il y aura des départs volontaires ou d'autres moyens proposés. De son côté, le directeur général de la raffinerie de Montréal-Est, Christian Houle, a indiqué qu'il y aura un soutien apporté aux employés qui seront touchés par cette décision.
«D'un point de vue économique, au Québec, on ne peut pas se permettre de perdre des raffineries, a-t-il dit. La situation devient de plus en plus critique dans l'est de Montréal. Je crois que cette décision de Shell pourrait mener à d'autres fermetures de raffineries.»
Christian Houle soutient pour sa part que les consommateurs ne percevront aucun changement quant aux prix.
Avec PC.
