Le Premier ministre, Stephen Harper, a précisé récemment qu'en matière de sécurité nationale, "des critères particuliers s'appliquent aux entreprises d'État", ce qui concerne le groupe pétrolier chinois CNOOC.
L'opposition affirme aussi que ce rachat, "dans un secteur névralgique de notre économique", soulève plusieurs questions, "notamment celle de savoir si CNOOC protègera les emplois et le siège social au Canada".
La décision d'Ottawa est politiquement risquée pour le gouvernement conservateur puisqu'une majorité de Canadiens sont contre ce rachat, selon des sondages, et ce même si plus des deux tiers des actifs de Nexen sont situés à l'étranger.
Depuis 1985, Ottawa n'a bloqué que deux projets de rachat étrangers au Canada, le dernier en date étant celui en 2010 du numéro un mondial des engrais Potash Corp par le géant minier anglo-australien BHP Billiton.