Les travailleurs de la raffinerie Shell de Montréal-Est sont anxieux

Publié le 01/06/2010 à 15:50

Les travailleurs de la raffinerie Shell de Montréal-Est sont anxieux

Publié le 01/06/2010 à 15:50

Par La Presse Canadienne

Photo: lesaffaires.com

Des centaines de travailleurs de la raffinerie de Shell Canada à Montréal pourraient devoir atteindre quelques jours de plus avant de savoir si les efforts tentés pour vendre les installations leur permettront d'éviter le chômage.

L'entreprise avait établi à 17 h 00, mardi, l'échéance pour recevoir une offre «crédible» pour la raffinerie. L'examen de toute manifestation d'intérêt pourrait cependant prendre du temps.

«Si nous recevons des offres crédibles, il va falloir du temps pour les étudier. Il est donc probable que nous n'ayons pas grand chose à dire avant (mercredi) ou même (jeudi)», a affirmé un porte-parole de Shell, Larry Lalonde.

Les négociations se sont poursuivies mardi avec la seule entreprise ayant jusqu'à présent proposé d'acquérir les installations exploitées depuis 75 ans. Lundi, Shell a rejeté l'offre soumise par l'éventuel acheteur, non identifié.

«Certaines des conditions avancées par la partie intéressée sont éloignées de ce que constituent nos attentes», a indiqué M. Lalonde, qui a refusé de donner quelque détail que ce soit à ce sujet.

Après avoir tenté en vain de trouver un acheteur pendant six mois l'an dernier, Shell a annoncé en janvier un changement de vocation pour ses installations montréalaises. La société pétrolière compte transformer la raffinerie en centre de distribution si elle ne parvient pas à la vendre.

«Nous faisons attention pour ne pas créer trop d'attentes chez nos employés à la raffinerie parce que même si un intérêt a été exprimé, cela ne veut pas nécessairement dire que nous parviendrons à un accord», a déclaré M. Lalonde.

Le syndicat représentant les quelque 500 employés concernés a dit espérer qu'une entente de dernière minute puisse être conclue.

Le président du syndicat, Jean-Claude Rocheleau, a indiqué que les travailleurs ayant pris part à une réunion, lundi, étaient nerveux.

«Les gens sont anxieux de voir ce qui va arriver. C'est leur pain et leur beurre», a-t-il dit.

À la suite de pressions exercées par le syndicat, un comité dirigé par l'ancien sénateur Michael Fortier a contacté une centaine d'acquéreurs potentiels d'un peu partout dans le monde.

Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a demandé à Shell de donner à tout éventuel partenaire le temps nécessaire pour conclure une entente permettant de sauver la raffinerie, dans l'est de Montréal.

Cette raffinerie est la plus importante exploitée par Shell au Canada. Elle produit plus de 130 000 barils de brut par jour.

Si les installations ferment, seulement 30 emplois seront maintenus.

Shell Canada, dont le siège se trouve à Calgary, appartient à Royal Dutch Shell Group, géant britannico-néerlandais de l'énergie qui est l'un des plus importants producteurs de pétrole et de gaz naturel au monde, avec des activités à la grandeur de la planète.

 

 

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