[Photo : Bloomberg]
Boralex a creusé sa perte au deuxième trimestre, après avoir enchaîné les acquisitions et subi des facteurs saisonniers, affirme l’entreprise lors de la publication de ses résultats ce mercredi.
Le spécialiste de la production d’énergie renouvelable a encaissé une perte nette de 5,5 M$ au deuxième trimestre 2012, par rapport à celle de 3,7 M$ enregistrée il y a un an.
Les revenus ont également reculé, passant de 44,1 à 38,9 M$.
Par action, la perte nette a glissé pour se retrouver à 15 cents, soit 5 cents de plus par action que l’an dernier.
« Depuis le début de l'exercice 2012, le niveau élevé de fonds propres de Boralex permet à la Société d'investir massivement dans les secteurs éolien et hydroélectrique au Canada et en France », a souligné Boralex dans son communiqué. Au Québec, l’entreprise a acquis des contrats d’approvisionnements ou des parcs éoliens dans le Témiscouata, en France, en plus de conclure des options pour d’autres transactions.
Une lettre d’entente pour mettre la main sur un projet hydroélectrique en Colombie-Britannique a aussi été signée.
« Nous continuons d'explorer activement d'autres opportunités tant en France qu'au Canada. Dans le contexte de l'annonce d'un nouvel appel d'offres au Québec visant 700 MW additionnels d'énergie éolienne, les conditions de financement pour des projets de qualité demeurent très intéressantes, tout comme certains autres facteurs tels que le prix et la qualité des turbines disponibles. Ces conditions favorables, qui s'ajoutent à notre position d'encaisse enviable se situant à 160 M$, nous rendent très confiants de pouvoir prochainement annoncer d'autres initiatives créatrices de valeur à long terme pour nos actionnaires », a commenté Patrick Lemaire, président et chef de la direction.
Boralex a rappelé que les résultats du deuxième trimestre sont « historiquement parmi les plus faibles en raison de facteurs saisonniers ».
