«Après avoir dépensé 1,3 G$ à Malartic, on travaille fort pour donner du rendement» - Sean Roosen, président et chef de la direction de Corporation minière Osisko

Publié le 03/03/2012 à 00:00, mis à jour le 11/05/2012 à 11:31

«Après avoir dépensé 1,3 G$ à Malartic, on travaille fort pour donner du rendement» - Sean Roosen, président et chef de la direction de Corporation minière Osisko

Publié le 03/03/2012 à 00:00, mis à jour le 11/05/2012 à 11:31

Par Dominique Beauchamp
L.A. - Comment se compare votre prochain projet majeur, Hammond Reef en Ontario, à Canadian Malartic ? Un analyste estime le coût total à un milliard de dollars. Comment le financerez-vous ?

S.R. - Il en coûtera presque autant qu'à Malartic pour faire de ce projet d'exploration une mine, d'ici 2016. La construction devrait débuter en 2014. Au cours actuel de l'or, le projet est robuste. Nous l'avons payé 370 M$ au printemps 2010 et avions prévu des investissements d'environ 600 millions de dollars. L'étude de faisabilité en cours révisera probablement ce coût à la hausse. L'exploitation de la mine à ciel ouvert sera moins complexe, mais le processus d'approbation environnemental en cours, auprès des deux paliers de gouvernement, est plus laborieux. Les flux de trésorerie de Canadian Malartic devraient financer les dépenses au moins jusqu'en 2015. Si tout va bien, Canadian Malartic produira 550 000 onces d'or par an et Hammond Reef, 450 000, après 2016. Une production de 800 000 à un million d'onces nous hisserait parmi les producteurs intermédiaires de premier plan.

L.A. - La pression monte un peu partout dans le monde pour augmenter les redevances minières. Croyez-vous que le Québec y échappera ?

S.R. - Il y a des pressions, mais je pense que les gouvernements comprennent qu'ils doivent concilier le besoin d'attirer des investissements miniers et celui de percevoir des redevances. C'est risqué de transformer un gisement en une mine commerciale. Il faudra 13 ans pour que Canadian Malartic recouvre ses investissements de 1,5 milliard de dollars. À un prix de l'or de 1 500 $ US l'once, Canadian Malartic versera environ 3,2 milliards de dollars en impôts (36 %) et en redevances (14 %), pendant les 16 années de vie de la mine.

L.A. - Vous possédez des intérêts dans trois autres petites sociétés d'exploration, Bowmore Exploration, Ryan Gold et Threegold. Comment ces investissements servent-ils votre stratégie ?

S.R. - Nous sommes constamment à la recherche du prochain Malartic. La découverte et la mise en valeur de nouveaux gisements représentent ce qui est le plus rentable, mais les réussites sont rares. Il est bon d'avoir quatre ou cinq projets à différents stades de développement. Nous ne pourrons pas envisager l'achat de mines en production avant que notre action n'obtienne l'évaluation qui nous permettra d'offrir nos actions en échange, tout en rentabilisant la transaction.

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