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Verizon a repousserait l’achat d’une petite entreprise de télécommunication canadienne. La société américaine voudrait se donner plus de temps pour réfléchir à son intention de percer le marché canadien, affirme le Globe and Mail.
Verizon menait des démarches en vue d’acquérir Wind Mobile et Mobilicity. La société a décidé de reporter la transaction après la vente de spectre en janvier, selon deux sources du quotidien torontois.
Elle se donne ainsi le temps de réfléchir à la possibilité d’acquérir ou non la fréquence de 700 mégahertz. L’achat d’un acteur de l’industrie surviendrait uniquement si elle obtient les permis demandés.
L’évocation de l’arrivée de Verizon au Canada est perçue par plusieurs comme un évènement qui aurait un impact majeur sur l’industrie des télécommunications. Les trois principaux acteurs de l’industrie : Bell, Rogers et Telus mènent d’ailleurs une importante compagne de relation publique afin d’éviter qu’Ottawa ne favorise la venue d’un concurrent étranger.
Dans une lettre au quotidien Le Devoir mercredi, Pierre Karl Péladeau, président du conseil de Québecor, accuse les trois sociétés canadiennes de mener une campagne de désinformation. Il demande qu’on réserve un bloc du spectre pour les nouveaux entrants.
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