«C'est une stratégie très saine. En ce moment, là où il y a le plus de potentiel, c'est dans les contenus. Alors, plus vous contrôlez l'événement à sa source, plus vous pouvez le déployer efficacement. Comme Québecor le fait», dit M. Nantel, de HEC.
L'ouverture l'an prochain de l'amphithéâtre de Québec, géré par Québecor, créera deux grands pôles de production événementielle. Va-t-on voir la rivalité Québec-Montréal, longtemps nourrie par le hockey, renaître dans l'industrie du spectacle ? L'avenir nous le dira, mais pour le moment, Geoff Molson se présente davantage comme un joueur d'équipe qu'un rival.
«Je ne sais pas si nous serons clients de l'amphithéâtre de Québec, mais c'est possible. Québecor a son propre Evenko [division Groupe Sports et divertissement] et j'imagine qu'ils ont l'intention de faire ce que nous faisons. Il y aura peut-être alors des opportunités de travailler ensemble, et nous sommes toujours ouverts à ça.»
Cette ouverture d'esprit est caractéristique du milieu culturel québécois, considère Claude Larivée, qui est aussi président de l'ADISQ.
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