Les publicitaires québécois à l'assaut de La Mecque de la pub

Publié le 29/09/2010 à 06:30, mis à jour le 29/09/2010 à 10:51

Les publicitaires québécois à l'assaut de La Mecque de la pub

Publié le 29/09/2010 à 06:30, mis à jour le 29/09/2010 à 10:51

Par Stéphane Rolland

Photo : Bloomberg

Une centaine de Québécois issus du gratin publicitaire entament aujourd’hui un voyage de trois jours afin de mousser le savoir-faire montréalais dans le cadre de l’Advertising Week à New York. Yanick Deschênes, président-directeur général de l’Association des agences de publicité commerciale du Québec (AAPQ), a expliqué à lesaffaires.com pourquoi cette rencontre est importante pour l’avenir de cette industrie.

Qu’est-ce que le Advertising Week et qu’allez-vous y faire?

L’Advertising Week est l’évènement annuel le plus couru dans le secteur de la publicité. Plus de 60 000 personnes provenant de 118 pays y sont attendues. Notre mission commerciale nous donnera une vitrine pour exposer la créativité des agences du Québec. Nous sommes d’ailleurs inscrits à la programmation de cet évènement et nous y organiserons plusieurs conférences.

Vous dites qu’il y aura plus de 60 000 participants. Comment ferez-vous pour vous démarquer parmi tous ces gens ?

Nous ne sommes pas que des participants. Nous sommes inscrits à la programmation du Advertising Week, ce qui nous donne une certaine visibilité. Nous organisons aussi la clôture du festival, où un spectacle sera présenté par le Cirque du Soleil. La présence d’une entreprise aussi renommée nous aidera à susciter l’intérêt des participants. Aussi, nous serons le co-commanditaire de cet évènement avec Facebook, une autre entreprise qui attire l’attention.

Qu’est-ce que les agences du Québec ont à gagner de ce voyage?

Les grandes marques visent de plus en plus les marchés émergents. Elles investiront donc moins d’argent pour conquérir le marché québécois. Il risque d’avoir plus d’adaptation de concepts étrangers et moins de publicité «Made in Quebec». Les grandes marques se trouvent dans de grands centres comme New York, et les agences du Québec ont intérêt à s’y faire connaître pour obtenir des contrats de ces clients.

Vous dites qu’une bonne part du marché publicitaire se situe dans les marchés émergents. Prévoyez-vous faire une mission commerciale dans l’un de ces pays?

Notre stratégie est de viser des marchés qui se situent à moins d’une heure et demie d’avion. Plusieurs grandes marques sont aux États-Unis et c’est elles qui donneront les contrats publicitaires dans les marchés émergents. Trois villes sont intéressantes pour les entreprises montréalaises : Boston, Chicago et New York. Nous avons déjà effectué deux missions à Chicago aux mois de novembre 2009 et de mars 2010.

 

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