Il arrive, par exemple, que des éditeurs se plaignent que Google agglomère sur une même page des liens vers différents sites Web de journaux, sans partager avec ceux-ci les revenus publicitaires que dégagent ces pages de Google.
«Si j'étais impliqué dans l'aspect numérique d'un journal, j'essayerais avant tout de comprendre ce que veut mon lecteur. Donnez-lui satisfaction, et vous en verrez de plus en plus venir à vous. Continuez à le mettre en rogne, et vous n’en aurez plus», a dit M. Schmidt, lors d'une rencontre de l'Association américaine des journaux à San Diego, en Californie.
Ainsi, les journaux devraient rapidement améliorer leur site Web, d’autant plus que beaucoup sont «lents, bien plus lents que de lire un journal en papier». Et ils devraient également davantage songer au volet publicitaire : «Vous serez forcés, que vous le vouliez ou non, à avoir un composant publicitaire important, ainsi qu'un système de micro-paiements et de paiement traditionnel», a-t-il souligné.
Sur ce plan, le patron de Google s’est dit prêt à offrir ses services aux éditeurs de journaux. «Nous devons prendre en compte ce que les utilisateurs veulent ensemble et en faisant cela, nous pouvons gagner gros», a-t-il indiqué.