Astral a dévoilé des profits légèrement au-dessus des attentes des analystes. À son premier trimestre terminé le 30 novembre, la société qui effectue une deuxième tentative pour être achetée par BCE a vu son bénéfice atteindre un niveau record.
Le profit par action atteint 1,05 $. C’est 1,6 % davantage que le 1,03 $ que prévoyaient en moyenne les analystes interrogés par Bloomberg.
Les revenus de l’entreprise médiatique, qui possède des chaînes de télévision, des stations de radio et des panneaux publicitaires, ont augmenté de 1 % à 274 M$. C’est 1 % sous le consensus des analystes qui anticipaient des recettes de 277 M$.
Le bénéfice net a augmenté de 7 % par rapport à l’an dernier à 56,9 M$. Le bénéfice avant intérêt, impôt et amortissement augmente de 4 % à 93,7 M$. Les flux de trésorerie demeurent stables à 69,2 M$, une augmentation de 200 000$.
« Je suis très heureux des résultats consolidés et sectoriels de la Société pour le premier trimestre de l'exercice 2013, qui s'avère le trimestre le plus rentable de l'histoire de l'entreprise », déclare le pdg d'Astral, Ian Greenberg.
Bell et Astral effectuent actuellement une deuxième tentative en vue de faire approuver leur transaction qui devait être de 3,4 G$ lorsqu’annoncée au printemps 2012.
Déboutées par un premier refus du CRTC, les deux sociétés ont jusqu’au 31 juin pour obtenir le feu vert réglementaire nécessaire. Elles peuvent repousser cette date au 31 juillet. « Rien ne garantit que la transaction Bell-Astral aura lieu, ni qu'elle aura lieu selon les conditions actuellement prévues », prévient Astral dans un communiqué.
À la fermeture mercredi, l’action d’Astral s’échangeait à 46,90 $. C’est sous les 50 $ par action que représente l’offre initiale de BCE.
Pour inciter les actionnaires à patienter, Astral a déclaré en novembre un dividende de 0,50 $ sur les actions de catégorie sans droit de vote et les actions subalternes de catégorie B, payable le 1er février aux actionnaires inscrits le 15 janvier.
