De gauche à droite Mario Gonçalves, président et chef de la direction, Robert Jutras, président, laboratoires, et Jean Miller, vice-président, laboratoires. Les trois participaient à la mise en essais d’étanchéité de la façade du futur agrandiss
La clientèle du CLEB est québécoise et ontarienne, mais de plus en plus de fabricants du Nord-Est américain la consultent. Y compris ceux de l'Ouest canadien. Lors de la visite de Les Affaires, une entreprise de portes et fenêtres de l'Alberta procédait à des tests d'étanchéité dans l'un des trois laboratoires privés.
«Il existe d'autres laboratoires comme le nôtre en Amérique du Nord. Mais le CLEB est l'un des rares à tester les produits, à suggérer des solutions et à offrir des conseils de construction», insiste Jean Miller, vice-président, laboratoires du CLEB. M. Miller, à l'instar de M. Gonçalves, est l'un des 15 actionnaires de l'entreprise. Bien avant son décès il y a quatre ans, Armand Patenaude, fondateur de l'entreprise, avait instauré un système d'actionnariat pour assurer la pérennité de sa société.
Combien coûtent ces tests ? Plus ou moins 5 000 $ par produit pour les fabricants de portes et fenêtres. Les promoteurs immobiliers doivent prévoir au moins 200 000 $, voire 250 000 $ pour leurs tests... et les coûts de construction d'une reproduction d'une partie du futur bâtiment. «Il s'agit d'un coût minime quand on sait que l'enveloppe d'un immeuble de plus de 20 étages coûte au bas mot de 10 à 15 M$, soit plus de 10 % des coûts de construction. Pour les promoteurs, ce type de tests leur permet d'éviter des poursuites en cas de défaut de construction», soulève Mario Gonçalves. Le président du CLEB tient à souligner que plusieurs institutions publiques, comme les centres hospitaliers, y compris les projets PPP, ont systématiquement recours à l'expertise du CLEB.
Les entreprises qui font fi de l'étape des tests préalables ont toujours l'option de consulter le CLEB une fois leur bâtiment construit. «Le tiers de notre chiffre d'affaires provient justement de clients nous demandant de trouver des solutions à des problèmes d'étanchéité sur des bâtiments existant parfois depuis 25 ans», dit M. Gonçalves.