Acheter ou louer son chez soi ?

Publié le 12/10/2012 à 17:31, mis à jour le 13/10/2012 à 15:33

Acheter ou louer son chez soi ?

Publié le 12/10/2012 à 17:31, mis à jour le 13/10/2012 à 15:33

Est-il plus rentable de louer ou d'acheter sa maison ? Tout dépend de vous ! On peut avoir le choix, c'est-à-dire les moyens d'opter pour l'un ou pour l'autre. D'innombrables calculatrices en ligne nous aident à déterminer combien on paiera si on se décide à faire le saut.

Pour acheter, il faut «immobiliser» de l'argent. Autrement dit, y renoncer. C'est le cas des 40 000 dollars de la mise de fonds initiale.

Puis, le jour où la maison est payée ou presque, sa valeur a probablement doublé, triplé ou quadruplé. On ne peut pas jouir de sa plus-value tant qu'on en est propriétaire.

Cet argent figé a un prix. C'est le «coût de renonciation», en jargon comptable. Et c'est aussi l'une des questions les plus importantes à se poser avant de choisir entre la location et la propriété : veut-on renoncer aux plaisir que pourrait nous procurer cet argent si on l'avait, veut-on se priver aussi de le faire fructifier ?

Dans son livre Un chez-moi à mon coût, Éric Brassard, comptable agréé et planificateur financier, conseiller en placement chez Valeurs mobilières DWM et chez Brassard Goulet Yargeau Services Financiers Intégrés, décrit dans le détail deux scénarios comparatifs entre l'achat et la location d'une maison, sur 20 ans, en tenant compte du plus de variables possibles. Résultat : ça revient un peu plus cher d'être propriétaire. Taxes, assurance, entretien, rénovations et réparations majeures, intérêt sur l'emprunt et impossibilité de faire fructifier l'argent figé sont des coûts réels pour le propriétaire.

Il lui est aussi arrivé une fois dans sa carrière de calculer si son client gagnait à louer ou à acheter sa copropriété. Un calcul plus fiable, parce qu'il s'agissait exactement du même lieu. Résultat : un coût très semblable.

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