Le premier ministre Stephen Harper devient vendredi le premier chef d'un gouvernement étranger à se rendre au Honduras depuis que le pays a été chassé de l'Organisation des Etats américains (OEA) en 2009.
À l'époque, un coup d'État avait écarté le président dirigeant un gouvernement de gauche, Manuel Zelaya. Par la suite, le Canada est devenu l'un des premiers pays à accorder une reconnaissance au nouveau gouvernement dirigé par un riche agriculteur, Porfirio Lobo Sosa, élu aux élections de novembre 2009.
Depuis l'arrivée au pouvoir de Porfirio Lobo Sosa, le Canada a accéléré ses initiatives avec le Honduras en faveur du libre-échange. Un accord formel entre les deux pays pourrait même être annoncé ce vendredi.
Trois autres pays d'Amérique centrale sont en pourparlers avec le Canada pour en faire autant.
Jeudi, le premier ministre a annoncé que les gouvernements du Canada et du Costa Rica reprendraient les négociations au sujet de leur accord de libre-échange, une entente entrée en vigueur il y a neuf ans. Ces discussions viseront l'abolition de tarifs sur des produits agricoles et industriels ainsi que l'élargissement de la portée de l'entente pour y inclure d'autres secteurs, comme celui du commerce des produits financiers.
Le Honduras est la dernière étape du voyage en Amérique latine que le premier ministre Harper a amorcé en début de semaine.
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