A ses yeux, un Québec souverain aurait toute la marge de manoeuvre pour effectuer des virages rapides, sans devoir composer avec les incohérences d'une fédération.
Devant quelques centaines de militants, députés et présidents de circonscriptions, elle a plaidé que le Québec doit en finir au plus tôt avec la tutelle d'une autre nation.
Le gouvernement pourrait ainsi mieux soutenir, sans attendre, le secteur manufacturier, l'industrie aéronautique et les travailleurs forestiers, notamment, selon elle.
De plus, s'il était indépendant, le Québec serait lui aussi assis autour des grandes tables internationales, où les pays se concertent pour amoindrir les effets de la crise économique.
Au lieu de cela, elle a souligné que les Québécois doivent composer avec des pertes d'emplois, et devront, à court terme, assumer des hausses de tarifs pour divers services.
Ainsi, au dire de Mme Marois, le premier ministre Jean Charest fera peser le fardeau de la crise sur les épaules des gens les plus vulnérables, en décrétant des hausses de tarifs dans le prochain budget, déposé en mars.