Postes Canada a soutenu mercredi qu'il y avait suffisamment de temps pour négocier une entente "juste et équitable" avec ses travailleurs en milieu urbain étant donné l'impossibilité d'une grève cette semaine.
Les deux parties étaient de retour à la table de négociations mercredi pour tenter d'éviter un arrêt de travail.
Selon les lois du travail, chaque partie doit donner un avis de 72 heures avant de déclencher une grève ou un lock-out.
Postes Canada a rejeté mardi la plus récente proposition du syndicat, faisant valoir que les mesures suggérées auraient eu pour effet d'augmenter ses coûts de main d'oeuvre de 1,4 milliard $. La direction a toutefois présenté une contre-proposition.
La société d'État a soutenu mercredi avoir fait une offre révisée "concurrentielle" accordant aux employés de meilleures conditions salariales, la protection de leur régime de retraite et la sécurité d'emploi.
Dans un communiqué transmis mercredi, le syndicat affirme que Postes Canada propose une "hausse modeste" de l'offre salariale antérieure, revient sur deux aspects de son offre précédente et abandonne "quelques demandes" de concessions.
Il ajoute toutefois que l'offre révisée ne tient pas compte de "nombreuses revendications syndicales prioritaires".
Le syndicat affirmait mardi que les déclarations du négociateur en chef justifiaient la reprise des négociations intensives.
La convention collective des 50 000 membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) est venue à échéance le 31 janvier. Les deux parties négocient depuis plus de huit mois.
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