Le Canada fermé aux investissements étrangers ?

Publié le 22/10/2012 à 13:49, mis à jour le 22/10/2012 à 13:49

Le Canada fermé aux investissements étrangers ?

Publié le 22/10/2012 à 13:49, mis à jour le 22/10/2012 à 13:49

Par AFP

Le refus du gouvernement canadien d'autoriser l'acquisition du groupe énergétique Progress Energy par le Malaisien Petronas suscitait lundi la circonspection des milieux financiers, au moment où Ottawa doit se prononcer sur le rachat du pétrolier Nexen par le géant chinois CNOOC.

Le ministre canadien de l'Industrie, Christian Paradis, a annoncé ce week-end qu'il s'opposait au rachat de Progress par Petronas pour quelque 5,5 milliards de dollars. Le cabinet conservateur n'est "pas d'avis que l'investissement proposé sera vraisemblablement à l'avantage net du Canada", a-t-il expliqué.

Progress Energy, spécialisé dans l'exploitation de gaz naturel non conventionnel, a répondu qu'il "allait travailler au cours des 30 prochains jours pour déterminer la nature des problèmes et les solutions éventuelles", se disant "déçu" par la décision d'Ottawa.

Investisseurs, opposition et observateurs s'interrogeaient sur la définition retenue par Ottawa pour "avantage net".

Car le gouvernement conservateur a prolongé la semaine dernière son examen du projet de rachat du groupe pétrolier Nexen par le géant chinois CNOOC. Là encore, il s'agit de déterminer si cette offre de 15,1 milliards de dollars américains serait profitable à l'économie canadienne.

Interrogé à ce sujet lors d'une conférence de presse lundi avec son homologue de Jamaïque, Portia Simpson-Miller, le Premier ministre Stephen Harper est resté vague, répétant que son cabinet "accueillait positivement les investissements favorables aux Canadiens".

Il a indiqué qu'un cadre clair posant les conditions d'acceptation d'un investissement étranger serait bientôt présenté, sans fixer de date.

Mais en attendant, alors que l'horloge tourne pour Nexen, l'opposition hausse le ton. "On ne sait pas ce qui fait la différence entre une approbation et un refus, personne ne le sait!", a tonné lundi Peter Julian, responsable des questions énergétiques au Nouveau parti démocratique (NPD, gauche).

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