Se disant tout de même préoccupé, M. Harper a prédit qu'il n'y aurait pas de récession aux Etats-Unis, malgré la faillite de la banque d' affaires Lehman Brothers et la prise de contrôle de Merrill Lynch.

Cela ne l'a pas empêché, toutefois, d'ajouter que le Canada traverse une période économique instable et qu'il ne fallait donc pas prendre le risque d'élire son rival libéral.

De passage à Ottawa, le chef conservateur a promis de donner accès aux prestations parentales aux travailleurs autonomes, comme c'est déjà le cas au Québec.

Le chef libéral Stéphane Dion, de passage à Terre-Neuve, a promis des investissements de 250 millions $ afin de moderniser la flotte de pêche canadienne tout en la rendant plus respectueuse de l'environnement.

Stéphane Dion a ainsi promis un Fonds vert pour la pêche et les transports, de même qu'un programme d'abattements fiscaux et d'incitations à l'investissement dans les technologies modernes.

Le chef libéral s'est dit déterminé à faire des bateaux de pêche canadiens les plus modernes et les plus efficaces au monde mais a rappelé que la ressource demeure fragile.

Pour sa part, le chef du NPD Jack Layton a dit vouloir contrer le manque de professionnels de la santé par le biais de l'aide aux étudiants qui se dirigent dans cette voie.

Il promet ainsi d'accroître de 50 pour cent le nombre d'admissions pour les futurs médecins et infirmières, d'effacer les prêts étudiants des diplômés qui pratiquent durant leur première décennie en médecine familiale et de faciliter l'intégration des médecins étrangers.

De passage à l'université Dalhousie, à Halifax, en Nouvelle-Ecosse, M. Layton a expliqué qu'un gouvernement néo-démocrate injecterait 200 millions $ par année durant cinq ans afin d'ajouter 1200 étudiants en médecine par année et 600 dans le cas des infirmières.

Le chef bloquiste Gilles Duceppe était pour sa part en Abitibi lundi matin, amorçant ainsi une tournée des régions qui le mènera entre autres au Saguenay-Lac-Saint-Jean, sur la Côte-Nord et en Gaspésie.

Bien que le Bloc soit généralement bien implanté dans ces coins de pays, le parti doit affronter la concurrence féroce des conservateurs qui ciblent dans leur campagne et dans leurs publicités les gens "ordinaires" vivant hors des grands centres.