L'ADQ exige un plan pour affronter la crise financière

Publié le 22/10/2008 à 00:00

L'ADQ exige un plan pour affronter la crise financière

Publié le 22/10/2008 à 00:00

Par La Presse Canadienne
L'Action démocratique du Québec déposera une motion à cet effet mercredi dans l'espoir d'amener le gouvernement de Jean Charest à s'engager sur ce terrain.

En plus d'un énoncé économique, le gouvernement doit adopter, d'ici la fin novembre, un plan "pour stimuler la consommation des ménages (et) préserver le pouvoir d'achat de la classe moyenne", a dit le porte-parole de l'opposition officielle en matière de finances, Gilles Taillon, en point de presse à l'Assemblée nationale.

Selon le député de Chauveau, le Québec doit aussi faire connaître ses attentes au gouvernement fédéral quant à l'aide à apporter au secteur manufacturier et prendre position sur les efforts investis par Ottawa pour contrer le resserrement du crédit provoqué par la crise financière.

Si elle est prête à négocier le libellé de sa motion avec les libéraux et les péquistes, l'ADQ compte toutefois demeurer ferme sur l'objectif de la démarche.

L'adoption par le gouvernement d'un bouquet de mesures de soutien à l'économie est en effet incontournable, a insisté M. Taillon.

"Ça prend un plan d'action. Nous ne pouvons pas nous contenter d'un état de situation", a dit le député, faisant allusion au simple énoncé économique que la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, entend présenter d'ici la fin du mois.

Le porte-parole adéquiste croit du reste que le gouvernement Charest dispose d'une marge de manoeuvre suffisante pour "accélérer" la réalisation de projets susceptibles de stimuler rapidement la création d'emplois.

"Nous savons que la ministre a une marge de manoeuvre et qu'il y a une opération "compression" pour aller chercher 600 millions $. Avec la réserve déjà connue, ça donne une marge d'à peu près un milliard $", a expliqué M. Taillon.

Est-ce que le Québec doit aller plus loin et se résoudre à afficher un déficit budgétaire pour donner un coup de pouce à son économie? A cette question, le député Taillon reste prudent, mais lucide.

"Il n'est peut-être pas nécessaire d'aller en déficit. Ce n'est peut-être pas une obligation. Voyons de quoi on dispose comme marge et nous verrons comment on peut mettre de l'avant certaines mesures stimulantes et qui n'ont peut-être pas un coût astronomique (...) Le déficit, ce n'est pas notre première option, très clairement", a-t-il dit.

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