États-Unis : Washington gèlera des dépenses publiques pendant 5 ans

Publié le 26/01/2011 à 10:17, mis à jour le 26/01/2011 à 10:22

États-Unis : Washington gèlera des dépenses publiques pendant 5 ans

Publié le 26/01/2011 à 10:17, mis à jour le 26/01/2011 à 10:22

Par La Presse Canadienne

[Photo : Bloomberg]

Devant un Congrès désormais contrôlé pour moitié par l'opposition républicaine, Barack Obama a prononcé mardi soir un discours sur l'état de l'Union principalement consacré à l'économie et aux déficits, appelant démocrates et républicains à collaborer pour s'attaquer aux réformes "en chantier depuis des décennies". Une intervention visiblement destinée à ancrer sa politique au centre, à deux ans des prochaines élections présidentielles.

Alors que l'économie américaine donne des signes encourageants de reprise, le chef de la Maison Blanche s'est fait l'avocat à la fois de la retenue budgétaire et de l'investissement dans l'innovation pour garantir la compétitivité américaine sur la scène mondiale. "Les règles ont changé" et les États-Unis ne doivent pas se laisser distancer par les pays à forte croissance comme la Chine et l'Inde, a-t-il dit.

Face à des républicains décidés à réduire rapidement le déficit fédéral de 14 000 milliards $ US, Barack Obama a notamment annoncé le gel sur cinq ans de certaines dépenses publiques et une réforme de l'État. Il s'est engagé à opposer son veto à toutes les dépenses discrétionnaires _ obtenues au cas par cas par les parlementaires pour leur circonscription _ et a souhaité une baisse de l'impôt sur les sociétés, "mais sans augmenter le déficit".

"Maintenant que le plus dur de la récession est passé, nous devons faire face au fait que notre gouvernement dépense plus que ce qu'il perçoit", a-t-il déclaré, appelant parlementaires démocrates et républicains à travailler ensemble sur le chemin du retour à l'équilibre budgétaire. "Nous avancerons ensemble ou n'avancerons pas, a-t-il lancé. Ce qui sortira de ce moment ne sera pas déterminé par notre capacité à nous asseoir ensemble ce soir, mais à travailler ensemble demain".

Alors que les plans d'austérité se multiplient en Europe, Barack Obama n'a toutefois pas annoncé une politique de rigueur en bonne et due forme. S'il fait de la réduction des déficits une des priorités de la deuxième moitié de son mandat, le chef de la Maison Blanche estime que ce chantier doit s'inscrire sur le long terme, face à un taux de chômage qui s'entête au-dessus des 9 pour cent de la population active.

Il a donc détaillé une liste de nouveaux "investissements" gouvernementaux dans l'éducation, les infrastructures (routes et ponts), le chemin de fer à grande vitesse et l'Internet à haut débit. S'il a souhaité la fin des subventions à l'industrie pétrolière, il a également appelé au développement des énergies propres en incluant pour la première fois le nucléaire, le charbon "propre" et le gaz naturel. Au grand dam des défenseurs de l'environnement.

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