Construction: Pauline Marois n'écarte pas une loi spéciale

Publié le 19/06/2013 à 11:14, mis à jour le 19/06/2013 à 11:21

Construction: Pauline Marois n'écarte pas une loi spéciale

Publié le 19/06/2013 à 11:14, mis à jour le 19/06/2013 à 11:21

Répercussions économiques

Les chantiers de construction du Québec sont paralysés pour une troisième journée consécutive, en raison des piquets de grève érigés par les quelque 175 000 travailleurs du secteur.

Le ministre des Transports, Sylvain Gaudreault, a dit mardi que le gouvernement ne pouvait, pour l'heure, chiffrer les répercussions économiques liées à l'éclatement de ce conflit de travail.

«Très franchement, nous ne sommes pas en mesure, encore, d'évaluer les impacts sur les chantiers de construction des travaux routiers en termes de coûts, a-t-il dit à Québec en marge d'un point de presse. Mais évidemment, nous souhaitons que ça se règle le plus rapidement possible.»

Le Parti libéral du Québec (PLQ) a exhorté la ministre Maltais à intervenir rapidement dans le dossier pour éviter les contrecoups de la grève.

Son chef Philippe Couillard estime que le gouvernement doit considérer l'imposition d'une loi spéciale pour forcer la reprise des activités du secteur si aucune entente n'est conclue d'ici vendredi, minuit.

De son côté, la Coalition avenir Québec (CAQ) suggère au gouvernement de reconduire les conditions de travail actuelles pour une période maximale d'un an ou jusqu'à ce que les parties se soient entendues sur un nouveau contrat de travail.

Et si les parties patronales et syndicales refusent cette proposition, le gouvernement péquiste "devrait rapidement déposer une loi spéciale pour forcer cette reconduction des conditions de travail des employés de la construction", a déclaré par voie de communiqué le porte-parole caquiste en matière de travail, Christian Dubé.

 

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