Cela étant, ces nouvelles prévisions demeurent plus pessimistes que celles de la Réserve fédérale des Etats-Unis, qui mise sur un recul du PIB mondial de 1,3 à 2% en 2009, avant une croissance de 2 à 3% en 2010.
De nombreux risques perdurent
Mais ces prévisions risquent de ne pas se réaliser, si certaines conditions ne sont pas réunies, préviennent les experts du FMI. «La conjonction des difficultés financières et de la poursuite des corrections des marchés de l'emploi et de l'immobilier devrait peser sur la croissance encore quelque temps», indiquent-ils dans leur rapport.
«Les risques de détérioration sont nombreux», est-il ajouté, comme la crise de l'immobilier (poursuite des saisies et de la baisse des prix dans l'immobilier résidentiel, etc.), les pressions à la hausse des taux d'intérêt (pour l'État et pour les entreprises) et le rôle «déterminant» de l'évolution de la situation internationale.
De plus, «une fois amorcée une reprise durable», le Fonds insiste sur la nécessité d'une «stratégie de sortie», à la fois pour le soutien des finances publiques aux institutions financières, et pour «la politique de relance monétaire» menée par les banques centrales.
Avec AFP.