Sport professionnel : pas besoin de dépenser sans compter pour gagner

Publié le 11/07/2012 à 15:16, mis à jour le 15/07/2012 à 11:57

Sport professionnel : pas besoin de dépenser sans compter pour gagner

Publié le 11/07/2012 à 15:16, mis à jour le 15/07/2012 à 11:57

Par Marc Gosselin
Les premiers de classe

Pour une deuxième saison, les Pirates de Pittsburgh déjouent les pronostics des experts. Avec la 26e masse salariale des majeures (63 M$ US), l’équipe dirigée par Clint Hurdle a la deuxième meilleure fiche de la Ligue nationale depuis le début de la saison (48 victoires – 37 défaites, pour une moyenne de ,565). Selon Private Bank Harris, cette masse salariale lui vaudrait normalement un pourcentage de victoires de ,475. La dernière fois que les Pirates ont eu une saison gagnante, c’était en 1992. Les jeans délavés étaient encore à la mode et MC Hammer n’avait pas encore fait faillite !

Les Nationals de Washington ont une fiche digne des grands marchés (49 victoires – 34 défaites, pour une moyenne de ,590) tout en ayant un petit budget (20e masse salariale des majeures, 81 M$ US). En plus de compter sur le prodige Stephen Strasburg au monticule, les Nationals sont l’équipe qui a frappé le plus de doubles depuis le début de la saison. Dommage que cette équipe ne soit plus à Montréal.

 

Les cancres

Comptant la deuxième masse salariale des ligues majeures (173 M$ US), les Red Sox de Boston ne sont plus l’ombre de l’équipe qui a remporté les Séries mondiales de 2004 et de 2007. À la mi-saison, les Red Sox ont un dossier de 43-43 et occupent le dernier rang de la division Est de la Ligue américaine, à égalité avec les Blue Jays de Toronto (masse salariale de 75 M$ US). La chute aux enfers des Red Sox a débuté en septembre dernier, alors que l’équipe a remporté 7 de ses 27 derniers matchs et a été exclue des séries à la toute fin de la saison 2011.

Les Red Sox ont un équivalent dans la Ligue nationale de baseball : les Phillies de Philadelphie. Tandis que la plupart des experts les voyaient en séries éliminatoires au début de la saison, les Phillies se contentent d’une fiche de 37-50 à la pause du match des Étoiles. Malgré une masse salariale de 174 M$ US, la formation dirigée par Charlie Manuel n’est pas capable d’aligner les victoires. Il faut toutefois ajouter que des joueurs-clés ont été sur la touche depuis le début de la saison, notamment le premier-but Ryan Howard.

Les saisons médiocres se suivent et se ressemblent pour les Mariners de Seattle. Malgré une masse salariale de milieu de peloton (82 M $ US), les Mariners flirteront avec les 100 revers pour une deuxième saison consécutive – ils en avaient subi 95 l’an dernier. L’ancienne équipe de Ken Griffey Jr n’a pas participé aux séries depuis 2001. Le temps commence à manquer pour l’état-major des Mariners, écrit Harris Private Bank.

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