« L’Ontario est aux prises avec une crise financière mondiale dont elle subit les conséquences. Notre gouvernement doit prendre des mesures d’urgence pour créer de l’emploi», a affirmé le premier ministre ontarien Dwight Duncan, lors de la présentation du budget provincial hier.
La province de l’Ontario a été ravagée par les effets de la crise dans le secteur automobile américain.
Pour dynamiser l’économie coûte que coûte, l’Ontario a consenti à un budget de dépenses en infrastructures totalisant 32,5 milliards de dollars, visant à la création de 300 000 emplois. La province investira dans le réseau routier, dans le transport en commun dans les hôpitaux et écoles.
Alors que les dépenses sont en hausse, les recettes fiscales plongent au rythme de la contraction économique entrainant un déficit estimé à 14,1 milliards de dollars pour l’exercice 2009-2010. Il faudra six ans au gouvernement ontarien pour un retour à l’équilibre budgétaire.
Cet équilibre ne se fera pas sans peine pour les Ontariens qui verront une hausse des taxes à la consommation. Le budget ontarien bénéficiera aussi d’un apport peu usuel : les fonds de péréquation. La province, qui, pendant des années, a versé des fonds destinés à être redistribués aux autres provinces, passe dans le camp des récepteurs.
Avec Reuters