Montréal: une entreprise de restauration aérienne nie avoir exploité des travailleurs

Publié le 04/10/2023 à 13:31

Montréal: une entreprise de restauration aérienne nie avoir exploité des travailleurs

Publié le 04/10/2023 à 13:31

Par La Presse Canadienne

Newrest prépare des repas pour les compagnies aériennes. (Photo: Paul Chiasson - La Presse Canadienne)

 

Une entreprise française de restauration aérienne dément formellement avoir employé des travailleurs sans papiers dans ses installations de Montréal ou avoir utilisé leur statut précaire pour les exploiter. 
Newrest, qui prépare des repas pour les compagnies aériennes, a déclaré dans un courriel qu’elle respectait «scrupuleusement» les lois canadiennes et québécoises en matière d’emploi et d’immigration.
L’entreprise est citée dans une demande d'action collective qui allègue que plus de 400 personnes ont été attirées au Canada sous de faux prétextes par une agence de placement de Laval.
L’action en justice affirme que la majorité de ces personnes ont été incitées à travailler pour Newrest — alors qu’elles n’avaient pas de permis de travail — et qu’elles étaient régulièrement payées en dessous du salaire minimum et soumises à d’autres abus.
Newrest affirme qu’elle prend ces plaintes au sérieux et qu’elle mène une «investigation complémentaire».
L’entreprise, qui opère au Canada depuis 2010, affirme n’avoir jamais été sanctionnée par les autorités canadiennes.

 

Une entreprise française de restauration aérienne dément formellement avoir employé des travailleurs sans papiers dans ses installations de Montréal ou avoir utilisé leur statut précaire pour les exploiter. 

Newrest, qui prépare des repas pour les compagnies aériennes, a déclaré dans un courriel qu’elle respectait «scrupuleusement» les lois canadiennes et québécoises en matière d’emploi et d’immigration.

L’entreprise est citée dans une demande d'action collective qui allègue que plus de 400 personnes ont été attirées au Canada sous de faux prétextes par une agence de placement de Laval.

L’action en justice affirme que la majorité de ces personnes ont été incitées à travailler pour Newrest — alors qu’elles n’avaient pas de permis de travail — et qu’elles étaient régulièrement payées en dessous du salaire minimum et soumises à d’autres abus.

Newrest affirme qu’elle prend ces plaintes au sérieux et qu’elle mène une «investigation complémentaire».

L’entreprise, qui opère au Canada depuis 2010, affirme n’avoir jamais été sanctionnée par les autorités canadiennes.

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