Les Jeux de Londres vont démarrer demain. Photo : Bloomberg.
Qu'est-ce qui fait qu'on gagne beaucoup, ou peu, de médailles olympiques? L'état de santé de son économie. C'est à partir de ce postulat que Goldman Sachs a mis au point un modèle de calcul économétrique permettant de prédire le nombre de médailles d'or que vont gagner chacun des pays en lice.
Résultat en vue pour le Canada : 6 médailles d'or, sur un total de 19 médailles. Si cette prévision se vérifiait, cela représenterait pour le Canada trois médailles d'or de plus qu'en 2008 et une de plus à son total de médailles.
Ainsi, les experts de Goldman Sachs ont considéré qu'«un environnement de classe mondiale produisait davantage d'athlètes de classe mondiale».
Ils se sont alors servi de deux outils pour valider leur idée : d'une part, d'un de leurs indicateurs économiques, le "Growth Environment Scores" (GES), qui vise à évaluer le potentiel économique d'un pays à long terme; d'autre part, de l'évolution des niveaux de revenus dans ces pays au fil des Olympiades.
Et ils ont ainsi vérifié qu'un produit intérieur brut (PIB) par habitant élevé garantissait historiquement un nombre de médailles plus important aux Jeux, et qu'une amélioration du GES d'une Olympiade à l'autre se traduisait en général par davantage de gains en médailles.
Du coup, à quoi faut-il s'attendre à Londres en 2012? Par une éclatante victoire des États-Unis, avec 37 médailles d'or (+1 par rapport à 2008) sur un total de 108 médailles (-2). Suivraient respectivement : la Chine, avec 33 médailles d'or (-18) pour un total de 98 médailles (-2); la Grande-Bretagne, avec 30 médailles d'or (+11) pour un total de 65 médailles (+18); la Russie, avec 25 médailles d'or (+2) pour un total de 74 médailles (+1); et l'Australie, avec 15 médailles d'or (+1) pour un total de 46 médailles (+0).
