Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est déçu de la décision de Reebok de transférer la majeure partie de la production d'équipement de hockey de l'usine Sport Maska de Saint-Jean-sur-Richelieu vers l'Asie.
Quelque 70 syndiqués chez les métallos perdront leur emploi à la suite de cette décision. Après le transfert de la production au printemps, il restera seulement une vingtaine d'employés qui fabriqueront quelques rares pièces d'équipement de joueurs professionnels.
Pour le conseiller syndical des Métallos, Michel Courcy, il est gênant de penser qu'on ne produit même plus d'équipement pour notre sport national au Québec. Il soutient que l'usine est rentable et déplore que la multinationale en veuille encore plus, quitte à mettre à la rue des travailleurs qui ont plus de 20 ans d'ancienneté.
Tout en affirmant son soutien aux travailleurs, le représentant syndical espère que la multinationale puisse revenir sur sa décision.
Selon l'entreprise, cette décision s'inscrit dans le cadre d'une réorganisation des opérations. La vocation de l'usine changera pour devenir un centre de recherche et développement pour des produits destinés aux joueurs professionnels.
Le processus de licenciement s'échelonnera tout au long de l'année.
Ce transfert de production est le dernier épisode de plusieurs saignées d'emploi dans cette usine de la Montérégie qui comptait environ 850 employés au milieu des années 1990.
