Le 1% souffre, lui aussi

Publié le 28/10/2011 à 09:32, mis à jour le 25/11/2011 à 09:53

Le 1% souffre, lui aussi

Publié le 28/10/2011 à 09:32, mis à jour le 25/11/2011 à 09:53

Photo : Mathieu Lavallée, LesAffaires.com

Si le 99 % s'est fait largement entendre récemment grâce au mouvement des indignés, le 1 % restant a aussi eu sa part de problèmes depuis la récession avec des chutes « dramatiques » de revenus, selon le Wall Street Journal.

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Durant les trois dernières récessions, 1 % des Américains gagnant le plus d'argent, soit plus de 380 000$ par année en 2008, ont vécu les chutes de revenus les plus importantes de tous les salariés des États-Unis, selon une recherche menée par Jonathan A.Parker et Annette Vissing-Jorgensen, deux économistes de la Northwestern Univiersity.

« Lorsque l'économie est en croissance, leurs revenus progressent trois fois plus vite que ceux du reste des habitants du pays, écrivent-ils. Lorsqu'elle tombe, leurs revenus chutent de deux à trois fois plus, en termes de pourcentages. »

En effet, comme le note le Wall Street Journal, le nombre d'Américains gagnant plus de 1 M$ par année a chuté de 40% entre 2007 et 2009. Leurs revenus combinés, ils sont maintenant 236 883 aux États-Unis, ont quant à eux diminués de 50%, soit beaucoup plus que la baisse de 2% enregistrée chez les salariés gagnant 50 000$ et mois.

« Bien sûr, le traumatisme de devoir renoncer à un yacht ne peut pas se comparer à celui vécu par des millions d'Américains qui se sont retrouvés sans emploi ou sans maison », indique le Wall Street Journal.

Le même phénomène a été observé durant les récessions de 1990 et de 2001, 5% des Américains les plus riches, selon leur valeur nette, ont vécu les baisses de richesse les plus importantes de tous les groupes mesurés par la Réserve fédérale. Autre fait intéressant, il semble y avoir un haut taux de roulement parmi les riches de ce monde.

« Seulement 27 % des 400 Américains les plus riches sont restés sur cette liste durant plus d'une année depuis 1994 », précise le Wall Street Journal.

Jonathan A.Parker et Annette Vissing-Jorgensen notent également que, puisque la majorité des dépenses des riches sont discrétionnaires, « comme des bijoux et des voyages et non pas du lait et du dentifrice », leur niveau de consommation monte et descend en suivant l'évolution des marchés des actions.

« Le prix moyen d'un jet privé est passé de 45 M$ à 23 M$ durant la dernière récession alors que les volumes de ventes ont chuté de moitié, indiquent-ils dans leur rapport. Des évolutions similaires ont été observées dans les prix des yachts, ceux des chevaux de course et des maisons de vacances luxueuses. »

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