L’Alliance verte dresse un bilan fort positif de l’année 2010 : ce programme environnemental volontaire nord-américain destiné à l'industrie maritime a élargi son mandat et dénote une progression constante des résultats de ses membres participants.
Dans le cadre de la cérémonie de certification du 4e Colloque environnemental sur les technologies vertes pour le transport maritime Green Tech 2011, tenue le 25 mai à Chicago, où une cinquantaine de membres ont reçu leur certification attestant leur adhésion au programme, l’organisme a rendu publics les résultats de ses participants pour 2010.
Rappelons que l’Alliance verte, fondée en 2008, vise à améliorer les performances environnementales de l'industrie maritime, au-delà des normes en vigueur, en encourageant ses participants à réduire leur empreinte environnementale. Bien que l'Alliance verte soit une initiative volontaire, les participants acceptent de se soumettre tous les deux ans à un processus rigoureux de vérification externe pour valider et renforcer la crédibilité des résultats obtenus dans le cadre du programme environnemental.
Et au-delà de ces évaluations, l’organisme dénote des exemples concrets de pratiques plus vertes: 23 ports, terminaux et chantiers maritimes limitent la marche au ralenti des véhicules, 27 participants ont complété des inventaires d'émissions et 10 autres ont adopté un plan de performance énergétique ou sont en mesure de démontrer une réduction de l'intensité de leurs émissions de gaz à effet de serre.
Résultats 2010 : une moyenne toujours à la hausse
Les participants de l'Alliance verte continuent à en faire davantage que les normes imposées par la réglementation. En effet, la progression de la moyenne globale, amorcée en 2009, s'est poursuivie en 2010 : de 2,0 en 2008, elle est passée à 2,9 en 2010 (ces performances se situent sur une échelle de 1 à 5, où 1 représente le respect de la réglementation en vigueur).
«Les résultats des participants ont progressé pour la presque totalité des enjeux ciblés par le programme», a affirmé Collister Johnson, l'un des trois coprésidents de l'Alliance verte, aussi président de la Saint Lawrence Seaway Development Corporation. «Cette troisième année d'évaluation permet de constater l'efficacité du programme environnemental pour inciter une large portion de l'industrie maritime à mettre en œuvre des actions concrètes de protection de l'environnement.»
Le succès du programme a convaincu les membres du conseil d'administration de ne plus restreindre son application à la zone Saint-Laurent - Grands Lacs, mais d'étendre les possibilités d'adhésion à toute compagnie ayant des activités de transport maritime au Canada ou aux États-Unis. Ainsi, l'année 2010-2011 a été marquée par l'expansion des activités de l'Alliance verte aux deux extrémités du continent nord-américain, avec de nouveaux participants sur la côte est et la côte ouest.
En quelques mois à peine, 12 nouveaux participants se sont ainsi joints à l'Alliance verte, portant le nombre de participants à 53.
«L'Alliance verte a réussi une véritable percée sur la côte ouest avec cinq nouveaux participants», s’est réjoui David Bolduc, directeur général de l’Alliance verte. «Cet élargissement de notre zone géographique permet d'ajouter crédibilité et notoriété à notre programme et stimule toute l'industrie à réduire son empreinte environnementale.»
L'Alliance verte a non seulement étendu ses activités en termes géographiques, mais elle touche aussi dorénavant plus d'intervenants, puisque les armateurs internationaux, notamment TBS International/Roymar Ship Management à New York, ainsi que les chantiers maritimes, sont maintenant inclus dans le programme. Seaspan Marine Corporation, sur la côte ouest, est le premier participant à inclure ses chantiers de Victoria et Vancouver dans son évaluation.
