Les verres à café, barquettes de champignons et pochettes de CD sont faits de polystyrène, donc recyclables. Pourtant, moins d’un Québécois sur cinq a accès un programme de recyclage de cette matière, d’où l’importance d’un projet pilote.

L'écocentre Eadie, situé dans l'arrondissement Sud-Ouest de la Ville de Montréal, sera l’hôte d’un projet pilote de recyclage du polystyrène, qui se tiendra du 1er juin au 31 août 2011.

L'objectif du projet est de trouver une solution environnementale et économique à la collecte et au recyclage du polystyrène, et ainsi permettre de détourner cette matière de l'enfouissement.

Bien que cette matière soit recyclable, seulement 11% de la population québécoise avait accès en 2009 à des programmes de recyclage de la mousse de polystyrène et 19% pour le polystyrène rigide. Les installations qui recyclent cette matière sont peu nombreuses au Québec, de même qu’au Canada.

Pourquoi? Comme les produits en mousse de polystyrène sont volumineux et très légers (ils sont composés à plus de 90 % d'air), leur récupération s’avère difficile à rentabiliser. Si des débouchés potentiels pour recycler cette matière existent, ils demandent que celle-ci soit propre. Les principaux défis résident donc dans la collecte d'une matière propre, d'un transport économique et d'un recyclage vers des débouchés commerciaux viables, d’où l'importance et la pertinence d’un tel projet pilote.

Comment identifier les produits en polystyrène? Le polystyrène peut être identifié par un petit triangle dans lequel le chiffre 6 est imbriqué. On retrouve ce sigle sur certains contenants des produits de consommation, ainsi que sur des emballages alimentaires et de protection.

Ainsi, au cours des trois prochains mois, les résidents de Montréal sont conviés à rapporter à l'écocentre Eadie leurs différents items, contenants et emballages faits de polystyrène et ce, après les avoir les nettoyés.

Pour en savoir plus, cliquez pour consulter le site Internet des écocentres de la Ville de Montréal.