La présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ), affiliée à la CSQ, Valérie Grenon. (Photo: La Presse Canadienne)
La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, affirme avoir «rejoint les objectifs et les priorités» des syndicats de travailleuses dans les CPE, alors que deux autres organisations menacent de déclencher à leur tour une grève illimitée.
Québec avait convoqué les trois organisations syndicales, vendredi matin, alors que deux d’entre elles venaient d’annoncer qu’elles déclencheraient à leur tour une grève illimitée.
La Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ), affiliée à la CSQ, et le Syndicat québécois des employés de service (SQEES), affilié à la FTQ, devaient même annoncer la date du déclenchement de leur grève illimitée en conférence de presse à 11h.
Puis tout a été annulé à la dernière minute, vu la convocation des trois organisations syndicales par les négociateurs gouvernementaux.
Maintenant, la ministre LeBel affirme que les syndicats « négocient à l’envers » haussent leurs demandes lorsqu’elle fait des pas vers eux.
Elle a assuré leur avoir offert 11% pour les employés de soutien dans les CPE. Cette question de la rémunération des travailleuses à la cuisine, à l’entretien et à l’administration est au cœur du litige maintenant.
Auparavant, ses offres variaient de 6% à 9,3% pour les employés de soutien, selon le titre d’emploi.
La FIPEQ réclamait en moyenne 14% pour ces employés.
Quant à la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN, elle est déjà en grève illimitée depuis mercredi matin. Elle en est donc vendredi à sa troisième journée de grève illimitée.
On ignore encore ce que feront maintenant la FIPEQ et le SQEES.
