Le volume de ventes au Canada s'est élevé à 1,8 million d'hectolitres, et est donc quasi inchangé par rapport à la même période de 2008. À noter que le chiffre d'affaires net par hectolitre a augmenté de 2% en un an sous l'effet de l'augmentation des prix sur tous les marchés principaux.
Autre facteur expliquant en partie la baisses des profits de Molson Coors au Canada : la dépréciation du dollar canadien par rapport au dollar américan d'un an sur l'autre. Celle-ci a été de 20%, ce qui a diminué le bénéfice sous-jacent du secteur canadien de 12 millions de dollars.
Enfin, le coût des produits vendus par hectolitre a augmenté de 2,4%, principalement sous l'effet d'une hausse inflationniste de 2,5% du prix des matières premières, des matériaux d'emballage et de la distribution.
Bond de 75% des profits à l’échelle mondiale
Cela étant, les profits de Molson Coors ont augmenté à l’échelle mondiale de 75% pour atteindre 98,8 millions de dollars, soit 0,53 dollar par action.
Cette progression est le résultat d'une augmentation du prix de la bière et de réductions de coûts dans toute la société, «lesquelles ont largement compensé l'inflation sur le marché des matières premières, les fluctuations défavorables sur le marché des changes et la baisse des volumes mondiaux», selon la direction de Molson Coors.
De fait, le volume de bière mondial de Molson Coors a baissé de 2,7%, à 10,5 millions d’hectolitres. À noter que celui de la marque Coors Light a, de son côté, progressé de 4% en un an.
De plus, Molson Coors a rapporté une perte trimestrielle de 3,9 millions de dollars liée à l’abandon de Cervejarias Kaiser, sa division brésilienne.
«À l’approche de l’été, nous demeurons prudents dans nos prévisions du fait de l'incertitude qui persiste autour des taux de change et des tendances des volumes sur le marché de la bière, laquelle s'ajoute à une inflation continue des prix des matières premières», dit Peter Swinburn, président et chef de la direction, de Molson Coors.