2013, le début d'une bonne période économique pour le Canada ?

Publié le 24/12/2012 à 07:30, mis à jour le 09/01/2013 à 14:23

2013, le début d'une bonne période économique pour le Canada ?

Publié le 24/12/2012 à 07:30, mis à jour le 09/01/2013 à 14:23

Par La Presse Canadienne
Des négociations "cruciales"

L'économiste en chef de la Banque TD, Craig Alexander, croit que les négociations sur le "précipice fiscal" sont cruciales pour la suite des choses. Si les républicains et les démocrates réussissent à s'entendre sur un nouveau plan budgétaire, environ quatre points de pourcentage en relance _ au chapitre des dépenses et des réductions d'impôts _ resteront en place pour une autre année.

Mais l'importance d'une entente politique va au-delà de l'aide directe aux entreprises et aux travailleurs, note-t-il.

Certains ont fait valoir que le manque de confiance et la peur avaient à eux seuls convaincu les entreprises de laisser des milliers de milliards de dollars dormir dans leurs coffres _ ce que le gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, a appelé de "l'argent mort" _, ce qui pourrait avoir empêché la mise en place d'un nouveau cycle de croissance.

"Si on avait un accord bipartisan, il pourrait y avoir une croissance économique remarquablement forte aux États-Unis puisque cela augmenterait la confiance des entreprises", poursuit M. Alexander.

D'un autre côté, si les deux partis n'arrivaient pas à s'entendre, même le plus pessimiste des analystes serait gêné de la jovialité de ses prévisions.

Pour donner un aperçu de ce qui pourrait se produire, des analystes rappellent le crash boursier qui s'est produit à l'été 2011, lorsque les républicains ont menacé d'empêcher toute expansion de la dette américaine. Les répercussions du "précipice fiscal" seraient bien plus terrifiantes et elles dureraient plus longtemps, affirment-ils.

C'est une des raisons pour lesquelles le ministre canadien des Finances, Jim Flaherty, se dit "relativement optimiste" de voir une résolution empêchant le plongeon dans le précipice. "Je crois que les gens réalisent vraiment le sérieux de la situation."

Une reprise décevante 

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