2007, une année climatique
Publié le 31/12/2007 à 13:51
L'année 2007 s'est amorcée alors que le gouvernement Harper annonçait que le Canada ne serait pas capable de se conformer aux objectifs de Kyoto et s'est terminée sur un retour du pays parmi les signataires du protocole avec la conférence de Bali. Le sommet des Nations Unies sur les changements climatiques de Bali s'est terminé par la signature d'un accord post-Kyoto, statuant sur les obligations à long terme de pays développés comme le Canada relativement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le gouvernement canadien avait essuyé plusieurs vives critiques de la part de la communauté internationale face à son recul dans la question des changements climatiques. Al Gore lui-même avait souligné que le Canada, autrefois un leader environnemental, tirait à présent de la patte. Après avoir soutenu que le respect des limites contenues dans le protocle de Kyoto amènerait à une "désastre financier", le gouvernement conservateur s'est rétracté en incluant plusieurs pages traitant d'environnement dans le discours du Trône de l'automne 2007. Lors de la conférence de Bali, Stephen Harper et son ministre de l'environnement John Baird ont insisté pour que tous les principaux émetteurs du monde, dont la Chine, s'engagent à réduire leurs émissions dans une entente comportant des cibles contraignantes. Les écologistes et les pays européens ont vivement critiqué cette approche en soutenant que le Canada ne ferait ainsi que nuire aux négociations. Le gouvernement canadien et les autres signataires du Protocole de Kyoto ont finalement reconnu que le monde devait en faire davantage après 2012 et se sont engagés à agir, sans toutefois fixer de cibles contraignantes. Avec la Presse Canadienne