Restructuration de Jacob : ce n’est pas la fin, dit le détaillant

Publié le 19/11/2010 à 17:15, mis à jour le 26/11/2010 à 18:20

Restructuration de Jacob : ce n’est pas la fin, dit le détaillant

Publié le 19/11/2010 à 17:15, mis à jour le 26/11/2010 à 18:20

Par Marie-Eve Fournier

À gauche, Cristelle Basmaji, porte-parole et fille du propriétaire. À droite, le président de Boutique Jacob, Joey Basmaj. Photo : Lesaffaires.com

Mises à pied de 1350 employés, fermeture d’une cinquantaine de magasins, fusion d’enseignes, renégociation de baux. Au cours des deux dernières années, Jacob avait pris les grands moyens pour éviter le pire. Mais ce ne fut pas suffisant. Le détaillant s’est placé à l’abri de ses créanciers, dont le plus important est la Banque Nationale.

L’entreprise privée familiale - fondée en 1976 par Joseph Basmaji à Sorel - observe qu’elle a été incapable de faire face à l’arrivée de nombreux joueurs étrangers. « Nous avons beaucoup de magasins dans les centres urbains. Cela a été positif, sauf que c’est en ville que la concurrence s’installe », explique en entrevue Cristelle Basmaji, porte-parole et fille du propriétaire.

La jeune femme soutient que la débandade de la chaîne de 189 boutiques n’est attribuable à aucune mauvaise décision. La chute des ventes (-16 % de janvier à octobre) et les problèmes financiers (perte de 16,3 M$ au cours de la même période) s’expliqueraient uniquement par la concurrence accrue et la situation économique. Des situations qui touchent tout le monde dans l’industrie, reconnaît Cristelle Basmaji, mais qui « nous ont très très affectées. »

Depuis le début de 2008, plusieurs efforts ont été faits pour redresser la situation. Les effectifs du siège social ont été réduits de 100 personnes. Dans les magasins, les coupes ont touché 1250 employés. La renégociation des baux a permis d’économiser annuellement 8,1 M$. Les Jacob Connexion, qui offraient des vêtements plus casual ont été transformés en Jacob, un processus qui s’est terminé en août dernier. Les deux enseignes sont qualifiées de « sous performantes » dans les documents préparés le syndic PricewaterhouseCoopers.

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