Coalision, derrière la marque Lolë, fusionne avec une entreprise française

Publié le 05/04/2012 à 11:37, mis à jour le 09/04/2012 à 15:56

Coalision, derrière la marque Lolë, fusionne avec une entreprise française

Publié le 05/04/2012 à 11:37, mis à jour le 09/04/2012 à 15:56

Par Yannick Clérouin

Cette transaction permettra à Coalision de se hisser parmi les principaux acteurs internationaux sur le marché des vêtements sport et vie active, a expliqué en entrevue Bernard Mariette.

«Il y a une grande complémentarité entre les marques de Coalision et de Pull-In», explique l'entrepreneur. «Pull-In est très bien positionnée en Europe et attend d'être développée au Québec et au Canada, tandis que Orage est très forte au Québec, mais reste méconnue ailleurs dans le monde.»

M. Mariette qualifie cette transaction de mariage presque parfait, car il connaît Emmanuel Loheac, propriétaire de Pull-In, depuis les débuts de l'entreprise française en 2000. «Emmanuel était un des mes poulains lorsque j'étais chez Quicksilver. Je l'ai mentoré et admiré.»

M. Loheac prendra en charge le développement international de la marque Orage, en plus de continuer à assurer la croissance de Pull-in.

Ce dernier est un grand fan de hockey et est très connu auprès des hockeyeurs en France, souligne M. Mariette. Il souhaite que son partenaire réussisse à séduire les hockeyeurs professionnels, afin que ceux-ci deviennent des ambassadeurs de la marque Pull-In, comme le sont les joueurs de rugby en Europe.

Lolë a doublé son chiffre d'affaires en deux ans depuis qu'elle est dirigée par l'homme d'affaires Bernard Mariette, qui a occupé des postes de direction chez Timberland, en Europe, et Quicksilver, en Californie.

La Bourse, peut-être à long terme

Bernard Mariette aura du pain sur la planche au cours des prochaines années pour continuer à faire de Coalision un acteur international dans le marché du vêtement sport et de vie active.

Il pourrait éventuellement avoir besoin de capitaux importants pour assurer son expansion en Asie. Pour cette raison, il ne ferme pas la porte à une inscription en Bourse. Mais ce n'est pas dans ses projets à court et moyen terme.

«La Bourse n'est pas une priorité à court terme, car cela comporte de nombreuses contraintes», explique celui qui a déjà dû rendre des comptes trimestriels aux actionnaires lorsqu'il était chez Quicksilver.

Lisez notre article Nouvelle concurrence pour La Senza et Victoria Secret publié à la fin de 2011 et qui traite de Pull-In.

À lire également: l'entrevue accordée par Bernard Mariette au quotidien Métro.

 

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