Selon une porte-parole de Greenpeace, Xerox est ciblée parce qu'elle est l'un des maillons de la chaîne de distribution de papier, comme tous ceux qu'elle estime être responsables de la destruction des forêts.
Les militants souhaitent que tous les acteurs de cette industrie, ainsi que le ministère responsable des forêts, posent des gestes concrets pour sauver les forêts vierges.
Dans le cadre de ses actions de désobéissance civile pour la protection des forêts, Greenpeace a effectué plus tôt cette semaine un blocus au ministère des Ressources naturelles et a ensuite rencontré la ministre Nathalie Normandeau.
L'organisme veut que la ministre revoit son projet de loi 57 et y intègre une stratégie de sauvegarde des dernières forêts intactes. Greenpeace suggère notamment un meilleur encadrement législatif pour la création d'aires protégées et l'adoption du principe d'aménagement écosystémique de la forêt.
Selon Greenpeace, seulement 10 pour cent de la forêt québécoise serait encore intacte.