Une récession moins sévère pour le Canada

Publié le 16/12/2008 à 00:00

Une récession moins sévère pour le Canada

Publié le 16/12/2008 à 00:00

Dans ses perspectives économiques pour la prochaine année, l'institution mentionne que le Canada devra composer avec une demande de plus en plus faible de la part des États-Unis, son principal partenaire et client. De plus, elle prévoit une très modeste croissance de la demande intérieure au Canada.

Ses économistes Carlos Leitao et Sébastien Lavoie s'attendent à ce que plusieurs segments de l'économie se contractent, notamment les exportations et les importations, la construction résidentielle et les investissements des entreprises.

La récession aux États-Unis aura un impact direct au Canada qui devra composer avec une demande de plus en plus faible de la part de son principal partenaire et client.

Par ailleurs, les taux d'intérêt devraient demeurer très bas en 2009, et le dollar canadien devrait s'échanger entre 0,80 et 0,85 dollar américain au cours de l'année.

Selon les deux économistes, le marché du travail canadien commence à montrer des signes de faiblesse. En novembre, le pays a essuyé une perte de 70 600 emplois. Ils prévoient une diminution modeste de l'emploi en 2009, ainsi qu'une légère hausse du taux de chômage, qui pourrait atteindre 7 pour cent en cours d'année.

Selon eux, les ménages seront plus prudents et mettront un frein à la croissance de leurs dépenses à cause de l’incertitude économique.

Au Québec, la mise en place par le gouvernement québécois d'un programme d'investissements publics d'envergure devrait permettre d'atténuer la contraction de l'économie. La Banque Laurentienne estime que le recul devrait être de l'ordre de 0,3 pour cent dans la province.

Ailleurs au pays, il est trop tôt pour mesurer l’impact de la commotion qui
frappe l'industrie de l'automobile nord-américaine et ses répercussions sur sa filière ontarienne.

Dans l'Ouest canadien, l'industrie pétrolière subit actuellement les contrecoups d'une baisse substantielle de la demande à l'échelle continentale et mondiale. Les deux économistes estiment que le marché pétrolier, ainsi que celui des autres ressources naturelles, contribuera à une désinflation aussi inattendue que nuisible à la santé économique du pays.

Avec La Presse Canadienne


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