M. Desjardins a affirmé mercredi que l'opération de délocalisation de 200 maisons, à Malartic, diminuait la crédibilité des audiences publiques environnementales qui se déroulent cette semaine dans la petite municipalité située près de Val-d'Or.
Selon lui, la société minière Osisko (TSX:OSK) procède de cette façon afin de mettre la population devant un fait accompli, malgré le fait que les autorisations réglementaires n'ont pas encore été émises.
M. Desjardins et le regroupement dont il fait partie, l'Action boréale, ont réclamé un moratoire sur les projets de mines à ciel ouvert, mercredi, lors des travaux du Bureau d'audiences publiques en environnement (BAPE).
Le chanteur craint qu'en autorisant ce projet, le BAPE ouvre la porte à d'autres du même genre qui vont nuire aux efforts de préservation de l'environnement en Abitibi-Témiscamingue.
M. Desjardins croit qu'Osisko devrait plutôt opter pour une mine souterraine afin d'extraire l'or du gisement de Malartic, une ville de 3600 habitants, dont le secteur sud est déjà en cours d'être déménagé dans le nord de la municipalité.
Osisko a estimé que le gisement de Malartic contient un potentiel de six millions d'onces d'or, qu'elle prévoit extraire sur une période de 10 à 15 ans, ce qui laissera une fosse de deux kilomètres de long par 800 mètres de large.
Richard Desjardins s'attaque aux mines à ciel ouvert
Publié le 15/04/2009 à 00:00
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