Lorsque l'économie a commencé à ralentir, provoquant la chute des prix du pétrole, le développement des sables bitumineux a suivi le rythme. Par conséquent, plusieurs des nombreux projets prévus près d'Edmonton, dont la valeur s'élevait à plus de 80 milliards $, ont été retardés pour une période indéterminée, et on s'attend à ce que les exploitants de projets liés aux sables bitumineux réduisent leurs dépenses de 97 milliards $.
Le scénario diffère de celui qui prévalait il y a à peine un an, lorsque l'Alberta recevait des critiques sur le plan national et international en raison de la propagation rapide de projets liés aux sables bitumineux dans la région de Fort McMurray. Des opposants se demandaient alors si le gouvernement avait perdu la maîtrise du développement, tandis que les écologistes décriaient les effets de cette activité sur la faune et les rivières.
Le Canada est le principal fournisseur de pétrole des Etats-Unis et une bonne partie de ce qu'il exporte provient des sables bitumineux. Le pays produisait environ 2,75 millions de barils par jour en 2008, et les Etats-Unis en importaient un peu moins de 2 millions par jour du Canada en décembre dernier.