Si le juge lui refuse cette libération sous caution, Pocklington devra attendre le début de son procès, prévu pour le 5 mai, en prison.
Dans une mise en accusation déposée mercredi, Pocklington a été accusé d'avoir transmis de fausses déclarations, de faux serments et de faux rapports. S'il est déclaré coupable, il pourrait écoper d'une peine maximale de 10 ans dans un pénitencier fédéral.
Pocklington est accusé d'avoir omis de dévoiler à la cour l'existence de deux comptes de banque et du contenu de deux unités d'entreposage. L'affaire a débuté le 11 août 2008, lorsqu'il s'est mis sous la loi de la protection des faillites en prétendant avoir des dettes de près de 20 millions $, mais des actifs de seulement 2900 $ environ.