OCDE : turbulences à venir pour Bombardier

Publié le 25/01/2010 à 16:32

OCDE : turbulences à venir pour Bombardier

Publié le 25/01/2010 à 16:32

Bombardier, qui s’aventure sur le terrain miné de Airbus et Boeing avec son modèle CSeries, n’est pas au bout de ses peines.

PLUS: Ottawa se défend

À tel point, soutient le Wall Street Journal, que la québécoise se trouvera au centre des discussions d'une prochaine rencontre d'importance des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), laquelle doit se tenir à Paris, la semaine prochaine.

Le programme de financement gouvernemental, dont profite Bombardier pour la vente de ses appareils ferait particulièrement problème, tant pour l’Union européenne (UE) que pour les États-Unis, soutient le quotidien new-yorkais.

«La position canadienne ne tient pas la route. Je crois qu’elle constitue une menace aux emplois des travailleurs américains», affirme Fred Hochbergm directeur de la Export-Import Bank, une agence gouvernementale, citée par le New York Times.

Jusqu'à maintenant, Ottawa avait prévu que la CSeries profite des mêmes programmes dont a profité Bombardier jusqu’ici pour la ventes de ses jets régionaux. Or, selon Boeing et Airbus, au-delà de 100 passagers, un avion ne devrait ni être considéré comme un avion régional, ni profiter des programmes d'aide qui leur sont réservés.

Bombardier appuie Ottawa

Bombardier et Ottawa ne seront pas les seuls visés. Le Brésil, le Japon, la Russie et la Chine ont tous, ces dernières années, investis de fortes sommes dans le développement de cette industrie. Le temps est venu, croient plusieurs pays membres de l’OCDE, de revoir les règles de financement de ces appareils.

Un consensus semble se dessiner en faveur d'une révision de la classification des avions de manière à ce qu'elle ne tienne plus compte de leur taille.

D'autres, dont le Canada, favoriseraient plutôt une révision de ces classifications de manière à ce que les règles de financement soient uniformes, quelle que soit la taille des avions. Une position qui, si elle se confirmait, appuierait Bombardier, indique Marc Duchesne, porte-parole de l'entreprise.

Le titre de Bombardier a néanmoins terminé la journée en hausse de 4,18% aujourd'hui, à  5,230$ CA.

 

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