Les propriétaires doivent être prudents

Publié le 30/09/2008 à 00:00

Les propriétaires doivent être prudents

Publié le 30/09/2008 à 00:00

Ils ne changent pas d’attitude face aux prêts hypothécaires au moment où la crise financière menace les marchés boursiers à l’échelle mondiale.

Sans minimiser ce qui se passe aux États-Unis, Yvon Boucher, directeur de succursale de la Banque de Montréal à Boucherville, ne croit pas que la panique a gagné les Québécois qui ont un prêt hypothécaire ou qui s’apprêtent à déposer une demande de prêt. «Il ne faut surtout pas céder à la panique», dit-il.

Nathalie Genest, porte-parole des caisses Desjardins abonde dans le même sens. « Les clients ne sont pas plus craintifs », explique-t-elle. Dans cette optique, Desjardins et la Banque de Montréal gardent la même approche; le client choisit son taux, fixe ou variable, selon sa tolérance aux risques et sa capacité d’absorber les hausses de paiements si les taux augmentent.

« Il est évident que certains clients, généralement ceux qui ont un taux variable, craignent une hausse spectaculaire des taux hypothécaires, mais il faut les rassurer et leur rappeler pourquoi ils avaient choisi ce taux plutôt qu’un taux fixe ».

Projection des taux dans le futur

Les taux hypothécaires vont-ils diminuer ou augmenter au cours des prochaines années ? Malheureusement, personne n’a de boule de cristal pour répondre à cette grande question. Paul Dontigny Jr., président d’Investissement PDJ, croit cependant que nous entrons dans une période de déflation et que les taux hypothécaires pourraient augmenter.

« La probabilité que les taux baissent beaucoup est très faible », commente-t-il. Il faut s’assurer de toujours avoir un bon coussin financier, dit M. Dontigny, car il est impossible et inutile de spéculer sur les taux. C’est toujours une question de risque et de rendement, mais selon le président d’Investissement PDJ, un taux fixe de cinq ans demeure une option très intéressante.

La vraie question à se poser, selon Paul Dontigny Jr., c’est de savoir ce qu’on peut se permettre comme acheteur. Selon lui, c’est le manque d’importance accordé à cette question qui a entraîné l’effondrement du marché immobilier aux États-Unis et, ultimement, qui a mis des institutions financières en faillite. « Une mise de fonds de 10 %, et même 15 %, est tout simplement insuffisante. Parfois il faut se résigner et admettre qu’il nous ait impossible d’acheter et donc, préférable de louer », ajoute-t-il.

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