La proportion de ces actifs présente aux États-Unis passerait de 2200 milliards de dollars américains à 3100 milliards, alors que les banques d’Europe et d’Asie en auraient accumulé 900 milliards.
Ce gonflement des actifs dits «toxiques», dont le remboursement s’avère très incertain, intervient alors que la crise qui avait touché dans un premier temps le secteur immobilier dit subprime. Elle s’étend désormais à plusieurs autres catégories d’actifs tels que les prêts autrefois performants et les cartes de crédit.
Le FMI prédisait en janvier que les banques devraient lever encore des montants substantiels de capital pour faire face à la dégradation de leurs portefeuilles de prêts.